Naturellement la méthode professionnelle, c'est de virer le pare-brise (ce qui veut dire qu'il faudra le remplacer...) de découper les parties rouillées, de souder des morceaux sains récupérés sur une épave, meuler tout ça, traiter contre la rouille, mastiquer, repeindre et reposer un pare-brise.
La facture sera bien plus élevée que la valeur de la voiture ! Ces procédés ne se justifient que pour des voitures de collection... enfin c'est celui qui paye qui voit ça.
La solution que j'ai donnée peut être mise en oeuvre par un bricoleur soigneux et patient. L'essentiel est de bien sécher la rouille, puis de l'imbiber de Rustol. Ce produit est intéressant parcequ'il arrive à s'infiltrer dans les moindres recoins et former avec la rouille une substance très dure et très solide, c'est pourquoi il ne tient bien d'ailleurs que sur la tôle rouillée (et pas sur le fer mis à nu).
Une fois que le Rustol est bien sec (essentiel) on peut mastiquer, poncer, peindre en suivant les règles habituelles. La tôle à nu doit recevoir une couche d'apprêt spécial nommé "impression" ("primer" en anglais) ou à la limite une couche de peinture pour jantes (qui est formulée pour tenir directement sur la tôle ou l'alu) et on met la peinture définitive par dessus (2 couches)
On arrive à estomper les raccords avec la peinture d'origine bien plus tard, quand ça a été cuit par le soleil, avec un polish selon la méthode habituelle.
Les causes d'échec habituelles sont un manque de soin (humidité résiduelle) et le fait de ne pas laisser sécher assez longtemps entre les opérations. Les professionnels utilisent des appareils pour chauffer, ou passent la voiture au four (après avoir démonté les calculateurs, la batterie, etc !)
(Nota : si vous essayez d'enlever le pare-brise, vous le casserez probablement. Et pour en recoller un neuf, si vous n'avez jamais fait, probablement ça se passera mal : c'est quand même un travail de spécialiste)